Bécasseau violet

Description

Description

Bécasseau violet Calidris maritima (Purple Sandpiper) photographié à l’approche avec un Eos MARK III + 400 mm et doubleur à la Pointe de Mousterlin et janvier 2008 à Fouesnant, région Bretagne (F29).

• Classification :
  • Ordre : Charadriiformes
    • Famille : Scolopacidés

• Biométrie :
  • Taille : 20 à 22 cm
  • Envergure : 40-44 cm
  • Poids : 60-75 g

• Longévité : > 8 ans

Le Bécasseau violet est l’un des oiseaux migrateurs que l’on a la chance de pouvoir observer en ce moment. Il fait partie de la grande "famille" des hivernants, de ceux qui quittent les côtes prises par les glaces et se rendent dans le sud.

Ce petit échassier séjourne régulièrement le long du littoral nord-ouest français et les pointes ou les îles bretonnes sont alors propice à son observation. Il affectionne côtes rocheuses battues en compagnie des bécasseaux sanderlings et autres tourne-pierre-à-colliers.

Il regagnera les lieux marécageux de la toundra (Islande, Spitzberg et Scandinavie) au printemps pour se reproduire.

Se fondre dans le milieu et utiliser des techniques de camouflage et d’affût pour photographier la faune sauvage est souvent le meilleur moyen de réaliser de belles images. Les animaux ciblés ne sont pas dérangés et vaquent à leurs occupations.

Pourtant, l’on peut également tenter une approche en milieu ouvert. Une simple écharpe de camouflage (qui dissimule les yeux) suffit pour approcher et photographier les animaux d’un naturel peu farouche.

Les goélands du port de pêche de Douarnenez, par exemple, sont habitués aux allées et venues des hommes. Ils ne semblent pas être dérangés par la présence d’un photographe et gardent une distance de sécurité très courte avant de s’envoler. Idéal pour débuter en photo.

Ce n’est pourtant pas toujours aussi simple et l’approche en milieu ouvert nécessite quelque fois des trésors de patience. Une erreur, une geste brusque ou le moindre bruit et la fuite des individus ciblés est inévitable.

Quand les bécasseaux violets sont au repos, ils se posent sur de petits îlots rocheux et paressent de longs moments sur les tapis d’algues. Seule la montée de l’Océan semblent les en chasser.

C’est un bon moment pour les photographier, ils ont chassé durant la marée basse et semblent digérer leur repas. Ils faut rester calme et guetter les moindres moments de nervosité pour stopper l’approche, s’asseoir et attendre. Finalement ce sont les vagues qui cassent de plus en plus près des oiseaux qui doivent les décider à s’envoler.

Le Bécasseau violet fréquente chaque hiver les espaces littoraux des côtes rocheuses bretonnes. Il les apprécie d’autant plus qu’elles lui fournissent tout ce dont il a besoin, gîte et couvert. Il n’est pas le seul à en profiter et le littoral peut s’enorgueillir d’un véritable succès touristique auprès d’une vaste population d’oiseaux de toutes sortes. Pourtant, rares sont aujourd’hui les plages et les pointes totalement sauvages sur nos côtes continentales. Méconnaissance des milieux naturels qui se traduisent par aménagements énormes dont le but récréatif respecte rarement le cadre de vie et les usages traditionnels d’antan, une mécanique souvent dévastatrice en total mépris des écosystèmes. Néanmoins, ces lieux sur fréquentés offrent régulièrement de belles observations sauvages pour qui sait regarder et trouver une place sur les parkings !

Dernière mise à jour le lundi 2 février 2009

Photographies de l'album

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