Grue cendrée

Description

Photos de grues cendrées Grus grus (Common Crane) avec EOS Mark III + 400 mm avec doubleur ou multiplicateur 1.4 réalisées le 06.02.08 à la La Ferme aux Grues, Saint Rémy en Bouzemont (F51)

• Classification :
  • Ordre : Gruiformes
    • Famille : Gruidés
• Biométrie :
  • Taille : 114 à 127 cm
  • Envergure : 200 à 230 cm
  • Poids : 4000 à 7000 g
• Longévité : > 17 ans

C’est en Champagne que je fais escale pour photographier les grues cendrées. Oiseau migrateur, la grue fait notamment une halte en France avant de rejoindre ses zones de nidification de Russie occidentale et du nord de l’Europe. Elle affectionne les grandes étendues humides (marais, tourbières) et la réalisation du plus grand lac artificiel d’Europe en 1974, le lac du Der-Chantecoq, a ainsi permis de façonner le site principal de halte migratoire de la grue en France. Si les berges peu profondes conviennent parfaitement aux grues pour passer la nuit, elles profitent néanmoins des campagnes cultivées environnantes pour trouver le couvert. Et c’est au début du printemps que les paysans sèment leurs parcelles de céréales. L’orge ou le maïs sont des mets de choix pour ces oiseaux qui doivent s’engraisser avant de repartir. Elles complètent ainsi un régime alimentaire naturellement composé de tubercules et de racines de plantes des marais. Aujourd’hui la grue cendrée est protégée et les dégâts qu’elle cause sont remboursés. Outre sa protection, ses habitats d’hivernage et de nidification sont de mieux en mieux administrés ce qui permet une protection plus efficace de l’oiseau et on observe une hausse constante de ses effectifs ces dernières années. En contre partie, un tourisme Nature spécifique gravite autour de l’oiseau et des retombées financières s’observent dans les régions qui accueillent les grues. Certaines personnes sont prêtes à venir de loin pour avoir la chance d’observer cet oiseau majestueux. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) n’est pas étrangère à l’augmentation régulière des effectifs. Ainsi l’association encourage le nourrissage artificiel (au maïs par exemple, les grues en raffolent) qui permet d’éviter les ravages sur les cultures et de maintenir le dialogue et une meilleure écoute entre les cultivateurs et les ornithologues locaux. Pour faire d’une pierre deux coups, des affûts photographiques sont installés afin de pouvoir observer les grues sans les déranger. Les conflits entre le monde agricole et l’oiseau se sont donc apaisés et les autochtones sont maintenant impatients de voir leur oiseau emblématique revenir !

Pour plus d’informations sur la grue cendrée, je vous conseille la visite de cette page : http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/grue_cendree.htm

Bonne visite et à bientôt.

Dernière mise à jour le samedi 8 mars 2008

Photographies de l'album

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