Mésange huppée
Description
Nom scientifique | Parus cristatus |
Nom anglais | Crested Tit |
Nom allemand | Haubenmeise |
Nom espagnol | Herrerillo capuchino |
Nom italien | Cincia dal ciuffo |
Nom neerlandais | Kuifmees |
Nom russe | Khokhlataya Sinitsa |
Photographiée depuis un affut fixe avec un Eos 20D + 400 mm et doubleur en janvier 2009 le tout à Cocole, Rienne, Commune de Gedinne, Province de Namur (Belgique)
- Classification :
- Ordre : Passériformes
- Famille : Paridés
- Ordre : Passériformes
- Biométrie :
- Taille : 11 à 12 cm
- Poids : 10 à 13 g
- Longévité : 5 ans
Bien qu’on les trouve évidemment ailleurs, les forêts ardennaises correspondent idéalement aux exigences de la Mésange huppée et il n’est pas rare d’en entendre et d’en observer ici. Les nombreuses plantations de résineux et les vieux peuplements de forêts mixtes permettent en effet à cet oiseau de trouver une nourriture riche et abondante. Étroitement inféodée aux conifères, elle profite donc de l’homme pour étendre ses territoires. Elles ne sont pourtant pas nombreuses les espèces animales et végétales qui profitent de ces monocultures destructrices des milieux. De règle générale, la vie sauvage est chassée sans ménagement quand on plante des millions de petits "sapins" qui stérilisent les milieux non préparés à héberger des résineux. Les tourbières sont même drainées pour gagner quelques malheureux hectares de terrain cultivable ! Richesse à court terme pour certain et pauvreté à long terme pour le plus grand nombre.
Affût fixe avec EOS Mark III + 400 mm et multiplicateur 1.4 réalisées le 20.04.08 à Willerzie, Marotelle (Belgique)
La mésange huppée se distingue facilemlent des autres mésanges. Coiffée d’une crête caractéristique, vous l’entendrez surtout chanter dans les forêts mixtes (de feuillus et de conifères). En effet, la mésange affectionne particulièrement les résineux. Pourtant, les forêts de conifères, le plus souvent exotiques, réduisent considérablement la biodiversité d’un site. Si la surface de la foret augmente en Belgique et en France, beaucoup ne sont que des champs d’arbres, plantés de monocultures et vidées de leur premiers habitants. Imaginez un épais tapis d’aiguilles (très acides) stérilisant le sol, la lumière qui ne passe pas, et quand il pleut, imaginez les eaux qui en ruissellent et qui acidifient les cours d’eau. A croissance plus rapides, les conifères restent pourtant les favoris des forestiers et leur ingenieurs, les spécialistes de la qualité de ces espaces…
Dernière mise à jour le jeudi 19 mars 2009
Dans la même rubrique...
- Bruant zizi
- Hypolaïs polyglotte
- Tarier des prés
- Merle noir (2)
- Pinson du nord
- Accenteur Mouchet
- Pipit correndera des Malouines
- Dormilon bistré