Mélitée noirâtre
Description
Nom scientifique | Melitaea diamina | |
Nom anglais | False Heath Fritillary | |
Nom allemand | Baldrian-Scheckenfalter / Silberscheckenfalter | |
Nom neerlandais | Woudparelmoervlinder |
Mélitée noirâtre Melitaea diamina (False Heath Fritillary ) à l’approche avec Eos 7D et 60 mm macro réalisées en juin 2010, Réserve Naturelle de Tibautienne, Louette Saint-Pierre, Commune de Gedinne, Province de Namur, Belgique
Classification
Ordre | Lepidoptera |
Famille | Nymphalidae |
Sous Famille | Nymphalinae |
Genre | Melitaea |
Envergure | 19 à 21 mm |
Période de vol | juin et juillet, variable en fonction de l’altitude |
Plante hôte | Différentes espèces de mélampyres ou de véroniques |
Hygrophile, la mélitée noirâtre parcourt de préférence les prairies humides.
Elle nous renseigne ainsi sur l’état de santé de ces milieux ouverts car le fait de l’observer voler est un indicateur de la bonne santé du lieu que l’on fréquente.
Elle fait donc partie de ces espèces dont la présence, voire l’abondance, assure de l’équilibre naturel d’un milieu.
Aujourd’hui, presque seuls les espaces Naturels protégés assurent à long terme une protection efficace contre la disparition de telles espèces.
De fait, en augmentant la taille des réserves, on obtient une superficie suffisante abritant un maximum de biotopes reliés les uns aux autres. Non seulement, on stoppe la fauche intensive tout en gardant le milieu ouvert et sans que les espèces qui les fréquente n’en souffrent (l’idéal est alors de fractionner les zones en intervenant chaque année et au moment adéquate sur de petites portions).
Mais on tente également de limiter l’assèchement du milieu (dans le passé, souvent provoqué par des drains).
Enfin, on augmente l’abondance et la diversité de la végétation en limitant la concurrence des plantes hautes (Reines des prés, roseaux ou même fougères aigles) qui ont tendance à prendre le dessus sur toutes les autres et provoquer une eutrophisation du milieu.
En définitive, il ne faut pas croire qu’à partir du moment où une zone est protégée, son biotope en est automatiquement sauvé. C’est un travail de longue haleine de défendre par endroits ce qui peut encore l’être.
Dernière mise à jour le dimanche 20 juin 2010
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