Cinclode noir
Description
Nom scientifique | Cinclodes antarcticus antarcticus | |
Nom anglais | Blackish Cinclodes (Tussockbird) | |
Nom allemand | Tussockvogel | |
Nom espagnol | churrete austral |
Cinclode noir Cinclodes antarcticus antarcticus (Blackish Cinclodes (Tussockbird)) à l’approche avec Eos MARK III + 400 mm avec et sans doubleur. Réalisées en décembre 2010, Carcass Island, Archipel des Malouines, Territoire d’outre-mer du Royaume-Uni.
Classification
Ordre | Passériformes |
Famille | Furnariidae |
Taille | 18-21 cm |
Chaque peuple attribue généralement un nom spécifique (dit vernaculaire) aux espèces qu’il fréquente. Toutefois, dès 1750, Linné a mis en place une nomenclature zoologique permettant de classer efficacement tous les êtres vivants sur notre planète. Ainsi, quelque soit la langue parlé, l’utilisation de ce langage universel permet à coup sûr d’identifier le sujet en question et de ne pas de se tromper sur sa description. Il s’agit de noms latins, parfois dérivés du grec et qui ont le plus souvent un rapport avec la morphologie ou la répartition de l’espèce en question. Il arrive aussi que cette attribution ait un rapport avec le nom de la personne qui la découvre. Prenons l’exemple du Cinclode noir Cinclodes antarcticus antarcticus, l’une des richesses sauvages des îles Malouines. Selon les ouvrages que vous feuillèterez à son sujet, vous trouverez trois appellations différentes en anglais et deux en français. Beaucoup de spécialistes ne s’attachent donc plus à retenir les noms de leur propre langue et ne parlent plus que ce langage professionnel pour être sûr d’être bien compris. Le nom scientifique a en effet l’avantage qu’il ne change jamais, une « marque déposée » en quelque sorte. Il existe évidemment aujourd’hui des autorités internationales qui gèrent cette nomenclature. Le premier mot (Cincoldes) concerne le genre et porte toujours une majuscule. Le second (antarcticus) se rapporte à l’espèce en question. De règle générale deux mots suffisent, mais quelques fois une troisième formule (antarcticus) s’ajoute aux précédentes. Dans ce cas, il s’agira de sous espèces. Notons qu’ici les deux derniers mots se répètent, on parle alors d’une sous-espèce nominative (généralement la première espèce décrite). Genre, espèce, sous-espèce sont écrits en italique et de manière universelle, c’est seulement la combinaison de ces mots qui décrit l’être vivant en question. Un outil formidable pour les spécialistes à travers le monde et une langue utilisée par tous.
Dernière mise à jour le jeudi 12 mai 2011
Dans la même rubrique...
- Bruant zizi
- Hypolaïs polyglotte
- Tarier des prés
- Merle noir (2)
- Pinson du nord
- Accenteur Mouchet
- Pipit correndera des Malouines
- Dormilon bistré